Eric Zemmour et Emmanuel Macron sont soutenus par les mêmes financiers, la banque Rothschild et ses affidés. Sur CNews, le 24.10.21, deux journalistes analysaient le "phénomène Zemmour". Comment expliquer sa rapide montée en puissance ? Réponse : "Zemmour bénéficie de l’opportunité de ne pas avoir d’opposition capable de le contrer". CNews nous explique que la Droite classique est divisée en de multiples candidatures et perdra le premier tour, et que la gauche représente un "vide sidéral de propositions politiques". Il faut donc s’attendre à un duel au deuxième tour entre Macron et Zemmour. La manœuvre est habile !...
Jusqu’à présent, ces deux personnages, qui ne sont pas encore officiellement candidats, sont financés par les mêmes commanditaires, défendus par les mêmes propriétaires de médias. C’est donc une réflexion sur les intentions de la finance qu’il faut poser et non les avantages comparés des deux candidats désignés pour le second tour.
Trois hypothèses me viennent à l’esprit :
1° hypothèse : Macron ou Zemmour sont des marionnettes qui obéiront aux ordres des commanditaires. Ils sont donc interchangeables et peu importe lequel gagne.
2° hypothèse : Macron a été usé par le pouvoir et il s’agit de créer un clone qui poursuivra le travail.
3° hypothèse : Macron a bien travaillé et doit absolument gagner le second tour. Marine Le Pen ayant trop servi de faire valoir, il faut changer de personnage pour éviter que la répétition entraîne une trop grosse abstention. Donc l’idiot utile idéal est un Zemmour, incompétent sur les questions financières, sans aucune expérience politique, mais aussi séduisant que Macron. C’est un bon faire valoir pour Macron qui se servira des thèses de Zemmour pour justifier son bilan douteux.
Vu la probabilité pour que les choses se passent ainsi, vu le monopole de l’information qui s’est établi en faveur des élites économiques, le choix des électeurs est réduit à l’acceptation du jeu de dupe mis en place ou à l’abstention. Mais en vertu du principe des "démocraties représentatives", une dizaine de votants ont plus de pouvoir que 20 millions d’abstentionnistes.
Y a-t-il une issue au piège qui nous est tendu ? Dans le système actuel, non. Changer alors de système... ? C’est peut-être le moment idéal. Une solution serait d’offrir aux électeurs le choix d’une personnalité indépendante des partis mais soutenue pour sa probité par la majorité des partis. Elle n’aurait d’autre programme, au premier tour, que de gérer une transition vers un autre système en organisant une Constituante suivie d’une nouvelle élection, cette fois fondée sur un choix de système, sur des visions différentes de la Res Publica et non sur des personnes... Imaginons par exemple un homme politique du style Badinter, ou un intellectuel sans passif politique et respecté pour son ouverture d’esprit et sa tolérance, qui serait préalablement désigné par référendum populaire et avec l’appui de tous les grands partis politiques, des syndicats, des mouvements citoyens, des gilets jaunes, des environnementalistes, des anti-pass, des pêcheurs à la ligne... (via internet et sur une plate forme indépendante habituée des sondages ou pétitions, c’est enfantin). Plus besoin de débats mensongers, de querelles de pouvoir, plus de blocages idéologiques..., le candidat unique désigné par le peuple serait très vite élu.
Je rêve d’un tel scénario qui amènerait ainsi les électeurs à voter pour ou contre la représentation du peuple par des députés, pour ou contre un gouvernement centralisé ou fédéraliste, pour ou contre l’Union européenne, pour ou contre la priorité du service public sur le privé, pour le commun ou l’individualisme, pour ou contre la propriété privée des médias, pour ou contre le contrôle des prix et des salaires par voie référendaire, et pourquoi pas, pour ou contre l’abolition de l’argent dont personne ne maîtrise les dangers depuis 3 000 ans...