Nous vous avons souvent parlé de la dette de guerre que les Allemands devraient payer à la Grèce, ce qui lui donnerait une bouffée d’oxygène salutaire. Mais l’Allemagne refuse de payer ce qu’elle doit sur la base d’arguments juridiques douteux. Les gouvernements successifs ont cédé jusqu’à présent au chantage germanique, à la pression des banquiers pour qui la dette grecque est d’un bon rapport, à la Troïka qui tient à l’écrasement financier de la Grèce pour y installer un régime néolibéral pur et dur, laboratoire de la future dérégulation européenne.
Mais Manolis Glezos, le héros de la résistance grecque, n’est pas de ceux qui cèdent. Il a relancé l’affaire, constitué un volumineux dossier, secoué les députés, encouragé le peuple à réagir. Actuellement une pétition circule sur le Net et a recueilli déjà près de 200 000 signatures. C’est le million qu’il faut viser. Je vous encourage à signer en suivant le lien suivant : http://www.greece.org/blogs/wwii/